L’huile moteur est à la voiture ce que l’eau est à notre corps : une substance indispensable à son bon fonctionnement.
Le premier rôle de l’huile est de lubrifier les éléments du moteur et ainsi limiter le frottement entre les pièces. Cela réduit d’une part une production de chaleur excessive et donc une perte de puissance et d’autre part, cela réduit une usure anormale des pièces.
Au-delà de son rôle de lubrification, l’huile moteur protège également les éléments métalliques contre la corrosion. Enfin, elle assure un rôle autonettoyant du moteur.
Il est donc important non seulement de vérifier régulièrement le niveau d’huile de son véhicule, mais aussi de changer le filtre à huile et de procéder à une vidange de l’huile. Le non-respect de ces règles peut provoquer des dégâts irréversibles au moteur du véhicule.
L’huile permet au moteur de fonctionner de manière optimale, les constructeurs recommandent de contrôler le niveau au moins une fois par mois et à l’occasion des longs trajets. Celui-ci se fait toujours à froid et il faut veiller à ce que la voiture ne soit pas garée dans une pente.
Voici les différentes étapes à respecter :
Lorsque l’huile de moteur est au plus bas, un voyant orange en forme de lampe s’allume sur le tableau de bord. Il faut prendre très au sérieux cet avertissement sous peine de provoquer de sérieux dégâts au moteur.
huile essence ou diesel ?Choisir son huile moteur passe dans un premier temps par le décryptage des étiquettes, et notamment de 3 informations clés.
Le critère numéro un à l’heure de choisir son huile est la compatibilité avec le type de moteur du véhicule : Diesel, turbo, essence, injection…
D’autre part, sur les bidons d’huile, on peut lire un indice de viscosité. Celui-ci se compose d’un nombre suivi de la lettre W puis d’un second nombre.
Le premier indique le grade de viscosité en hiver (Winter). Le second correspond au grade de viscosité en été.
Enfin, sur la face arrière des bidons, on trouve également des informations provenant de deux sources dans le milieu automobile :
Les spécifications de l’association des constructeurs automobiles européens (ACEA) et celles de l’Institut américain de pétrole (API).
On trouve aujourd’hui 3 grandes familles d’huiles moteurs :
– Les huiles minérales (15w40). Ce sont les huiles les plus utilisées en raison de leur prix. Cependant, leur utilisation occasionne des vidanges plus fréquentes, et supporte moins bien les températures extrêmes.
– Les huiles synthétiques sont obtenues en laboratoire et subissent un processus de transformation plus important. Elles sont enrichies avec d’autres additifs (anti-usure, antioxydants, détergents, dispersants, anticorrosion, antimousse…) leur conférant des propriétés particulières.
Les huiles synthétiques sont par conséquent plus chères, mais assurent une meilleure protection des moteurs contre l’usure.
Elles améliorent les performances du véhicule en matière de consommation et de puissance et limitent la formation de dépôts.
Enfin, les huiles semi-synthétiques (10w40) sont un mélange des deux premières et constituent un bon compromis entre prix et efficacité.
Pour chaque huile, il existe deux catégories de viscosité (aptitude de l’huile à s’écouler) répertoriées en « grades » :
- les huiles d’hiver référencées SAE 0W, 5W, 10W, 15W, 20W et 25W étudiées pour permettre des démarrages à froid dans de bonnes conditions.
- les huiles d’été, classées sous les références SAE W20, W30, W40 et W50.
Plus le grade à froid est proche du 0, plus l’huile sera fluide à basse température ce qui facilitera le démarrage et les économies de carburant, mais elle sera en revanche plus chère.
Plus le nombre après la lettre W est élevé, plus épais sera le film d’huile à chaud pour garantir une meilleure protection, étanchéité et surtout réduction de frottement à chaud pour favoriser les économies de carburant, en été notamment.
Après ce point théorique, il est temps de passer à la pratique.
Choisir la bonne huile, c’est tout d’abord sélectionner celle qui respecte les recommandations du constructeur. Cette information est indiquée dans le cahier d’entretien du véhicule ou peut être facilement trouvée sur internet à partir de la plaque ou du modèle du véhicule.
En parallèle, et en cas d’hésitation entre deux huiles, il faut se tourner vers d’autres critères comme l’âge du véhicule, l’utilisation que l’on a (intensive, en zone urbaine, sur route…), les conditions météorologiques…
et sur route.
Restera un dernier élément, l’aspect marketing et le choix de la marque (Total, Elf, Feu vert, Castrol, etc.) qui est davantage subjectif.
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